Si l’obésité est le mal du siècle des populations américaine et européenne, nos animaux de compagnie ne sont malheureusement pas en reste. Aux USA, 30% des chiens et chats souffriraient d’obésité ! Et malheureusement, nous ne serons bientôt pas en reste. En effet, le nombre d’animaux de compagnie présentés en consultation chez le vétérinaire, et qui sont en surpoids ou obèses, est déjà trop important. Les propriétaires n’en sont pas toujours conscients, ou ne considèrent pas cela comme un problème, or l’obésité du chien ou du chat peut avoir de nombreuses répercussions sur la santé de votre animal, sur son espérance de vie, mais aussi sur son confort de vie.
Premier signe d’obésité du chien ou du chat, le poids
Le poids donne bien sûr une indication sur la condition corporelle d’un animal. Par exemple, un chat européen normal pèse environ 3,5kg pour une femelle et 4kg pour un mâle, tandis qu’un Maine Coon adulte pèse plutôt 6kg. De même, chaque race de chien a un poids standard : si votre carlin pèse 15kg, il est clairement 2 fois trop gros. La pesée lors de la consultation vaccinale permet ainsi souvent de montrer une prise de poids : par exemple, une augmentation de poids de 500g en un an chez un chat, que le propriétaire a tendance à trouver anodine, est en fait énorme. E En effet, passer de 4kg à 4,5kg en un an constitue une augmentation de poids de 12,5% ! Soit pour un humain de 60kg, la prise de 7,5kg en un an !
Cependant, la taille, l’âge et l’état physiologique sont aussi à prendre en compte. En effet, le poids ne donne pas d’indication sur la composition corporelle, c’est-à-dire sur les masses musculaire et graisseuse. Ainsi, par exemple, nous pouvons avoir deux labradors de 30kg, avec une silhouette très différente : le premier en bonne condition et très musclé, et le second démusclé et en surpoids. La raison à cela est très simple : la graisse est plus légère que le muscle ! Votre chien peut donc garder un poids identique, tout en ayant perdu du muscle et pris de la graisse ! C’est ce qui se passe très souvent quand un animal prend de l’âge.
Deuxième signe d’obésité, la silhouette
Au-delà du poids, l’observation de l’animal va donc permettre de déterminer avec beaucoup plus de certitude si votre animal est en bonne condition, trop maigre, ou trop gros. De manière très caricaturale, si vous ne voyez aucune côte ou n’en sentez aucune, il est trop gros, si vous les voyez toutes, il est trop maigre. C’est bien sûr une vision très réductrice, mais qui donne déjà une première indication.
Regardez votre animal d’un peu plus près :
- de profil, sa taille est-elle visible, avec un abdomen qui remonte par rapport au thorax, ou le ventre est-il au même niveau que le thorax, voire plus bas, distendu ?
- de dessus, à nouveau, la taille et le creux des flancs sont-ils visibles, ou l’abdomen est-il aussi large que le thorax voire plus, et arrondi, ou pire, le thorax et l’abdomen sont-ils confondus en une masse arrondie ?
Si vous avez répondu honnêtement à ces deux questions, vous êtes normalement déjà parvenu à une conclusion raisonnable. Mais pour en être sûrs, la dernière solution est d’utiliser les grilles de Note d’Etat Corporel (NEC), qui fonctionnent de la même façon, avec l’observation de l’animal et sa palpation, et dont il existe deux versions : une avec 5 niveaux et l’autre avec 9. Nous utiliserons ici la version avec 9 niveaux. Dans celle-ci, un animal considéré comme normal, en bonne condition physique, est noté 5. Au-dessous, il est trop maigre (ce qui bien sûr n’est pas normal non plus et justifie une consultation), et au-dessus, trop gros.
Chaque point au-dessus de 5 représente 10% de poids en trop. Or, on considère qu’un animal est un surpoids lorsque son poids dépasse 10% de son Poids Idéal : c’est le niveau 6. Il est obèse s’il a 20% de poids en trop : c’est donc le niveau 7. Au-delà de 40%, on parle d’obésité morbide : cela correspond au niveau 9 de la NEC.

Ainsi, en notant objectivement votre animal selon la grille de NEC, vous saurez donc s’il est en surpoids, ou même obèse. Et si tel est le cas, il vous faudra tâcher d’en identifier les causes, et de rectifier la situation.
Bien sûr, les chiens et chats ne sont malheureusement pas les seuls à être touchés par le surpoids et l’obésité. Tous les animaux de compagnie sont concernés, et il existe d’ailleurs des NEC pour les chevaux, les ânes, les lapins, les cochons d’indes… Il serait trop long de tous les traiter ici, mais n’hésitez pas à vous renseigner !
Quelles causes rattacher à cette recrudescence de l’obésité du chien et du chat?
De nombreux facteurs sont en jeux, souvent en relation avec le nouveau style de vie que nous offrons ou imposons à nos animaux de compagnie. Nous pensons leur donner une vie meilleure, avec un toit, des repas assurés, de l’attention, mais paradoxalement, nous leur créons de nouveaux problèmes : confort et sécurité contre surpoids et obésité… Ainsi, les principales causes incriminées sont la sédentarité, la stérilisation, et l’alimentation.
La sédentarité, un facteur d’obésité répandu
La sédentarité est une première cause d’obésité chez nos animaux de compagnie. En effet, de nombreux chiens vivent de nos jours en appartement ou en maison, et ne sortent que pour faire leurs besoins matin et soir. Les véritables promenades étant rares, en raison des vies trépidantes de leurs propriétaires bien intentionnés, ils bougent donc peu, et passent beaucoup plus de temps à dormir qu’ils ne devraient ou voudraient. En effet, même un chien qui dispose d’un grand terrain a besoin d’être sorti en promenade régulièrement! Car un chien seul dans son jardin ne fait pas beaucoup d’exercice, alors que les promenades sont toujours source de courses effrénées et de jeux ! De même, un petit chien type Chihuahua, Yorkshire ou Bichon a tout autant besoin de longues promenades dans la nature qu’un labrador !
Malheureusement, les chats sont eux aussi concernés par cette sédentarité : beaucoup vivent dans l’espace réduit d’un appartement voire même d’un studio, où les invitation au jeu sont elles aussi réduites, d’autant que peu de propriétaires jouent spontanément avec leur chat. Certains chat vivent aussi en maison sans toutefois avoir l’autorisation de sortie, par peur des voitures qui, il est vrai, font beaucoup de victimes parmi la gent féline. Cependant, un chat sera beaucoup plus équilibré et sain si un accès à l’extérieur lui est offert ! Un chat passe naturellement beaucoup de temps à dormir, et dans un environnement réduit, où il est souvent seul, avec sa nourriture à disposition à côté de son lieu de repos, il a peu de raisons de bouger…
Stérilisation et obésité, un lien indéniable
Une autre cause de surpoids, dont la fréquence a considérablement augmenté, est la stérilisation. En effet, de nombreuses raisons, pratiques et médicales, justifient cet acte chirurgical : éviter le marquage et les bagarres des mâles, les vocalisations tapageuses des chattes, les pertes sanguines des chiennes, les portées non désirées, la prolifération des chats sauvages, diminuer les probabilités de tumeurs mammaires, de pyomètres, etc. Or, de nombreuses études montrent que la stérilisation conduit fréquemment à une prise de poids, l’une des hypothèses étant que celle-ci serait due à une diminution du métabolisme de base.
Quoi qu’il en soit, il est indubitable que suite à une castration ou stérilisation, il est très fréquent que la consultation vaccinale de l’année suivante mette en évidence une importante prise de poids, pas toujours observée par les propriétaires. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas stériliser votre animal. Seulement, il faut peser le pour et le contre, cet effet secondaire est à prendre en compte dès la stérilisation pour en limiter les conséquences.
L’alimentation, un facteur de risque primordial
Bien sûr, l’alimentation est aussi un facteur majeur dans l’apparition de l’obésité. L’alimentation industrielle à base de croquettes ou de boîtes d’aliments a largement facilité la vie des propriétaires, et est sensée garantir l’apport des besoins nutritionnels de l’animal. Mais ces aliments, s’ils ne sont pas de bonne qualité, sont alors souvent trop riches en graisses : la graisse coûte en effet moins cher que les protéines ! De plus, si la qualité est importante, la quantité ne l’est pas moins : nombreux sont les animaux sur-nourris de nos jours ! En effet, la quantité d’aliments à distribuer à un animal doit être calculée en fonction de la race, de l’âge, du niveau d’activité physique… Pour un chien, l’alimentation à volonté est peu recommandée, aussi bien pour sa condition physique que pour son éducation. De même, pour un chat sédentaire et stérilisé, l’alimentation à volonté mène souvent à l’obésité.
Lorsque l’on demande au propriétaire d’un animal en surpoids ce que mange son animal, il répond souvent « il n’a que des croquettes ! ». Or, nous venons de le voir, les croquettes peuvent déjà être un problème. Mais, surtout, cette question révèle souvent un autre problème : beaucoup de gens ne sont pas réellement conscients que les à-côtés, les friandises, sont partie intégrante de l’alimentation de leur animal. Et en creusant un peu, on peut ainsi souvent corriger la ration : des croquettes, mais aussi, une madeleine de matin, le gras du jambon à midi, un gâteau pour les dents le soir… Et toutes ces friandises sont très loin d’être anodines pour le régime de votre animal, d’autant plus s’il s’agit d’un petit chien ! Ce sont au contraire des calories son négligeables, et souvent de mauvaise qualité !
Une autre cause à ne pas oublier : maladies et médicaments
Enfin, surpoids et obésité peuvent aussi être le symptôme d’une maladie sous-jacente, ou l’effet secondaire du traitement d’une maladie chronique. L’hypothyroïdie, la maladie de Cushing, le traitement de l’épilepsie, les traitements à base de corticoïdes, sont autant de causes d’obésité. Et, bien sûr, à ne pas oublier, la boulimie, symptôme de mal-être et de stress, aussi bien chez le chien que chez le chat.
L’obésité est donc une justification pour présenter votre animal en consultation, non seulement en tant que telle, pour tous ses effets délétères, mais aussi pour rechercher une éventuelle cause sous-jacente ou gérer les effets d’un traitement.
Quels sont les risques médicaux liés à l’obésité du chien et du chat ?
L’obésité est liée chez le chien et le chat, comme chez les autres animaux, à de nombreux risques médicaux, raison pour laquelle elle ne doit jamais être prise à la légère.
Certains risques sont liés à l’excès de graisses et de sucres dans l’organisme. Bien sûr, le diabète sucré est facilement évoqué lorsque l’on parle d’obésité. C’est effectivement un risque, en particulier chez le chat, mais c’est loin d’être le seul. Un autre problème important lié à l’excès de gras, l’atteinte hépatique et pancréatique, qui peut se présenter sous plusieurs formes : hépatite et pancréatite, plutôt aiguës chez le chien et chronique chez le chat, et peuvent dans tous les cas constituer un risque vital, ou lipidose hépatique chez le chat. La fatigue du foie et la mauvaise alimentation peuvent également exacerber les allergies, le foie étant un émonctoire important.
Un autre aspect de l’obésité qui peut générer des risques est la surcharge pondérale en elle-même. Les problèmes cardiovasculaires en sont un exemple : un animal trop gros doit forcer beaucoup plus sur son cœur et ses poumons pour fournir le moindre effort. De même, il souffre beaucoup plus de la chaleur qu’un autre, et ses systèmes cardiaque et respiratoire sont mis à rude épreuve, d’autant plus s’ils souffrent d’un trouble sous-jacent.
De la même façon, l’excès de poids entraîne une surcharge des articulations, et un animal obèse a beaucoup plus de risques de développer de l’arthrose, d’autant plus que sa mobilité est réduite par sa masse imposante et qu’il perd sa musculature. De plus, le tissu graisseux sécrète des messagers inflammatoires, qui renforcent l’inflammation des articulations arthrosiques surchargées.
Le manque de mouvement lié à la masse pondérale, et ultérieurement renforcée par l’arthrose, peut également perturber le transit et causer des constipation, surtout chez un animal âgé, chez qui le transit peut déjà devenir paresseux. C’est également un facteur de risque, chez le chat mâle principalement, pour le développement de calculs urétraux, qui peuvent constituer une véritable urgence vitale.
Si un animal obèse doit subir une intervention requérant une anesthésie, le risque lié à cette anesthésie sera amplifié par son obésité, pour toutes les raisons citées plus haut. Toutes ces raisons ont aussi pour conséquence de réduire l’espérance de vie de ces animaux. C’est probablement aussi une combinaison de tous ces éléments qui explique que la probabilité de développer un cancer semble plus importante chez les animaux obèses.
Des risques moins bien reconnus
Un animal en surpoids a tendance à avoir une peau grasse qui présente des pellicules – un état kérato-séborrhéique – en particulier en regard de la zone lombaire. Ceci est lié à la fois à l’excès de graisses dans l’alimentation, au mauvais fonctionnent du foie et, surtout chez le chat, à l’impossibilité de se toiletter sur le dos en raison de la rondeur excessive du corps.
Le manque de toilettage a aussi des conséquences sur l’hygiène intime de l’animal, qui lorsqu’il est trop rond se retrouve incapable de nettoyer sa zone périnéale (zone qui se trouve sous la queue). Cette zone peut ainsi être le siège d’une infection cutanée, qui peut à son tour conduire au développement d’une cystite (aussi liée au manque de mobilité).
Enfin, un aspect qui n’est pas à proprement parler médical mais qui, à mon sens, est d’importance majeure, est la répercussion de l’obésité sur le confort de vie de l’animal. Un animal trop gros et trop lourd, arthrosique ou non, a une mobilité réduite : il lui est difficile voire impossible de s’adonner au jeu, d’explorer le territoire, de sauter, en résumé de vivre sa vie de chat ou de chien. Par ailleurs, le chat est un animal propre, et un chat incapable de se toiletter sur certaines parties de son corps ne peut être bien dans sa peau. Tout ceci sans compter les effets de tous les potentiels problèmes cités ci-dessus, qui ont tous des répercussions sur la vie de l’animal qui en souffre.
Un rapport risques-bénéfices comme justification de l’obésité?
Des propriétaires à qui l’on parle des risques liés à l’obésité de leur animal répondent parfois : « Je préfère lui faire plaisir même s’il est trop gros et qu’il vit moins longtemps ». Ce raisonnement est biaisé : donner une friandise à un animal gourmand lui fait plaisir pendant les quelques minutes voire secondes où il l’a dans la bouche, mais tout le reste de sa journée est rendue inconfortable par son embonpoint. Votre animal ne vous aimera pas moins si vous remplacez la nourriture par des câlins, du jeu, ou une promenade ! En revanche, vous pourrez lui rendre sa capacité à jouer, à bouger, à respirer aisément, diminuer ses douleurs articulaires et tous les autres inconforts découlant de sa surcharge pondérale !
Si l’obésité est liée à autant de troubles, il est donc important d’en prévenir l’apparition chez animal à risque, et de la gérer chez un animal qui en souffre, en l’aidant à perdre son poids exécentaire.
Quelles mesures pour éviter l’obésité ou faire maigrir un animal ?
Pour éviter de faire prendre du poids à un animal, et surtout pour lui en faire perdre, l’alimentation et l’activité physique sont les deux éléments clés, qui sont aussi importants l’un que l’autre. Réduire la drastiquement la ration d’un animal obèse sans qu’il n’augmente son activité physique est non seulement dangereuse mais aussi peu efficace. De même, un animal qui bouge beaucoup mais ingére trop de calories et de graisses ne maigrira pas!
Une activité physique régulière et suffisante
Comme nous l’avons vu précédemment, activité physique ne signifie pas ouvrir la porte sur le jardin et laisser sortir le chien ou le chat. Ainsi, pour un chien, elle devra être stimulée au moyen du jeu, et de promenades en laisse mais aussi en liberté dans des espaces stimulants comme la forêt, les champs ou la plage. La durée des sorties devra bien sûr être adaptée aux capacités de l’animal, et augmentées au fur et à mesure de ses progrès. Si votre chien aime l’eau, marcher dans l’eau ou nager lui sera également bénéfique.
Pour ce qui est des chats, l’activité sera stimulée en premier lieu par un aménagement de l’espace intérieur auquel ils ont accès : placer par exemple la gamelle en hauteur, loin de la litière et des espaces de repos, pour forcer les déplacements, mettre également à disposition un pipolino dans lequel est placée la ration pour que la prise de nourriture soit une occasion de jeu et de mouvement, sont de premiers éléments importants. En second lieu, inviter son chat au jeu est aussi un très bon moyen de le faire bouger. Cela peut se faire au moyen de peluches, de jouets accrochés sur une baguettes ou une ficelle… Le laser (à ne pas lui mettre dans les yeux bien sûr!) est aussi un jeu presque irrésistible pour un chat ! Enfin, bien sûr, donner un accès à l’extérieur est un excellent moyen de susciter de l’activité chez votre chat !

Quoiqu’il en soit, l’activité physique est indispensable au régime, et doit impérativement être quotidienne, ce qui bien évidemment nécessite un engagement de la part du propriétaire. Pourquoi ne pas se contenter de jouer sur l’alimentation ? Car le mouvement non seulement augmente la consommation énergétique et fait perdre des calories et du gras, mais va aussi stimuler la circulation sanguine et le drainage, aider à refaire prendre du muscle, et améliorer le moral de l’animal au régime.

Une ration alimentaire adaptée et respectée
Deuxième aspect du régime, la correction de la ration alimentaire. En effet, il ne s’agit pas d’appliquer une simple restriction alimentaire, mais bien de corriger l’apport alimentaire pour diminuer l’apport de calories tout en satisfaisant tous les besoins. En effet, se contenter de diminuer la quantité de croquettes serait inefficace et dangereux, car les carences seraient alors inévitables.
Premièrement, il faut bien sûr supprimer les friandises habituelles, sources inutiles de gras et de sucre. Il n’est cependant pas nécessaire de supprimer tous les à-côtés, ce qui est souvent difficile pour l’animal, et, avouons-le, pour le propriétaire ! Les à-côtés oui, mais pas n’importe lesquels ! Par exemple, la plupart des chiens aiment les fruits, qui sont des friandises bien meilleures pour la santé ! De même les chats raffolent souvent des soupes, à servir sans complexes! Ainsi choisir des friandises saines, les prendre en comptes dans la ration, et les adapter au format de l’animal, peut permettre de conserver ce petit plaisir partagé – avec modération bien sûr !
Deuxièmement, la ration doit être adaptée. Les croquettes spécialement conçues pour la perte de poids sont souvent la solution la plus simple : elles contiennent plus de fibres et moins de gras et de sucre que les autres, tout en étant suffisamment riches en protéines, minéraux et vitamines indispensables. La quantité est alors calculée pour permettre une perte de poids efficace mais pas trop rapide. Elle doit être pesée et précisément respectée à chaque repas.
Un suivi indispensable
L’aide du vétérinaire est souvent un atout précieux pour déterminer le poids idéal à atteindre, corriger la ration, déterminer la quantité de croquettes adaptée, mettre en place un drainage hépatique et stimuler une reprise du métabolisme normal.
Tous les éléments étant mis en place pour permettre une perte de poids, il est primordial d’être conscient d’un élément important : la durée. En effet, faire perdre du poids à un animal obèse est une course d’endurance, et non un sprint. La perte de poids ne doit pas être trop rapide, et surtout, elle doit absolument être durable. Un régime prend classiquement six mois à un an pour rendre son poids normal à un chat ou un chien obèse !
Pour rester motivé, une pesée régulière est recommandée. Tous les quinze jours est par exemple un rythme qui permet de constater un progrès correct. De même, prendre des photos peut aussi permettre de mesurer le progrès : de profil et de dessus, toujours au même endroit pour pouvoir comparer, éventuellement sur un sol carrelé.
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